Un conte de la diaspora africaine

par Amauri

Bienvenue à Marly-Gomont se déroule dans les années soixante-dix. Le film parle d’une vraie histoire sur un docteur africain qui se déplace avec sa famille à la campagne en France. Comme l’histoire est racontée, on voit Seyolo –le docteur africain – et sa famille affrontent le racisme et préjudice pendant qu’il essaie de gagner la confiance des villageois.

La scène ou la famille de Seyolo chantent dans l’église me suis rendu heureuse et inconfortable. C’est une scène qui est très amusante, mais j’ai pensé que c’était une belle touche. Tout le monde dans l’immeuble chantait « Douce Nuit » pour Noël, mais sa famille commence à la chanter dans la version congolaise. Cette scène est la raison pour laquelle j’ai aimé et je n’ai pas aimé pas ce film.

C’est bien parce qu’il montre que vous ne pouvez pas vraiment lâcher votre origine. Seyolo et sa famille sont différents. Etant dans une ville où tout le monde est le même peut être un bon temps de montrer votre originalité. C’est évident quand le pianiste change le tempo de chanson pour les accommoder. C’est petit, mais ça montre quelqu’un qui a le potentiel d’acceptation. Une seule femme chante avec la famille et même applaudis à la fin de leur interprétation. Elle était embarrassée, mais elle aime les différences entre elle et les congolaises.

Ça me rappelle des afro-américains et la façon que nous chantons. J’ai lu beaucoup de livres sur l’esclavage en Amérique et ce qu’il s’est passé après. En plusieurs comptes, les gens noirs disent que les blancs ont dit que nous ne suivons pas le même religieux parce que nous avons chanté différemment les chansons, nous avons dansé quand nous devrions rester immobiles, ou nous avons compris différemment les écritures. Dans certains cas, nous avons mélangé nos religieux traditionnels (comme « hoodoo » et « vaudou ») avec la christianité.

Ce qui ruine la scène est quand Seyolo leur dit qu’ils ne sont pas normaux et qu’ils ruinent sa chance d’intégrer avec les français à cause de leurs différences. Ce que Seyolo ne se rend compte pas est qu’il ne pourra jamais intégrer avec les français. Il est différent et le film aurait été mieux s’il a compris ça. Je sais que c’est un film basé sur une vraie histoire, mais ce format de narration est démodé.

La situation est similaire aux États-Unis. Peu importe combien les afro-américains ont essayé d’assimiler avec les blancs, nous n’ont été jamais acceptés. Même aujourd’hui, en 2021, ça ne marche pas toujours. Le problème racisme devient quelque chose que la personne qui le découvre doit changer le système. Seyolo croit qu’il doit changer pour les villageois l’aiment, mais ce qui a eu besoin de se passer était que les racistes arrêtent d’être raciste.