Analyse de la différence culturelle entre la France et l’Algérie dans Inch’allah Dimanche

Par Kayla

Chaque culture a sa propre marque unique sur le monde. Certaines cultures se distinguent par leurs vêtements, leur nourriture, leur musique, leur divertissement ou tout simplement leur apparence. Mais il y a toujours quelque chose d’unique dans une culture qui la distingue des autres. Dans le film « Inch’allah Dimanche », on pouvait voir quelques différences culturelles entre les coutumes et la culture musulmanes de Zouina et les Français coutumes. Les différences culturelles sont très importantes parce qu’ils montrent les différences entre les deux pays et la lutte de Zouina pour s’adapter pour les cultures de France.

Tout d’abord, le film commence avec Zouina laissant derrière sa mère et sa famille parce qu’elle va en France pour rencontrer son mari qui est parti travailler en France. C’est ce qu’on appelait la Réunion de Famille parce qu’ils permettaient les soldats d’amener leurs familles en France pour vivre. Tout de suite, vous pouvez voir la différence avec Zouina et la belle-mère quand elles sont arrivées en France. Elles avaient la tête couverte et portaient de longues robes qui ne révélaient rien. Dans les cultures musulmanes, elles sont requises de couvrir leurs têtes chaque fois qu’elles sont en dehors de leurs maisons, tout comme la façon dont Zouina couvre sa tête quand elle va dans la cour pour accrocher les vêtements sur la corde ou va n’importe où en dehors de la maison. Vous pouvez aussi dire qu’il est considéré comme un péché ou irrespectueux de ne pas être entièrement habillée lorsqu’il est à l’extérieur de leur maison. Dans la scène où Zouina a étranglé Mme Donzes, la belle-mère a été outrée par le fait qu’elle ait enlevé sa robe de maison et n’arrêtait pas de dire qu’elle était nue et irrespectueuse quand on voit clairement que Zouina avait encore sur un débardeur. C’est lié à la culture algérienne parce que la majorité sont musulmans, ils sont fiers de leur culture ainsi que de leur religion.

Mais pour moi, la plus grande différence qui a été pointu dans le film a été quand Nicole a donné Zouina le sac maquillage. Zouina a été intrigué, et on pouvait voir l’excitation et la peur sur son visage quand Nicole lui a dit de l’essayer. Elle savait que c’était contre ses normes d’où elle vient, mais le côté aventureux était curieux. Lorsque la caméra a fait un gros plan sur Zouina quand elle a mis sur le maquillage, c’était pour souligner que c’est que le changement se passe. Tout sinon est le même, mais son visage est où le changement se passe, pour voir de plus près ce qu’elle essaie et sa réaction.

Il y a plusieurs exemples de la différence culturelle entre l’Algeria et la France. Comme l’acheter un crédit, qui est quand un client doit au propriétaire du magasin de l’argent pour les articles qu’ils ont pris et les payer plus tard. Un autre est Zouina cuisson à l’extérieur, elle est l’utilisation de la cuisson à l’extérieur, mais en France la cuisine dispose d’un poêle fait pour une utilisation à l’intérieur. Ce film a vraiment montré comment différentes normes sont en pays avec d’autres leçons de vie.

L’émancipation de Zouina dans Inch’Allah Dimanche

par Vittoria

Inch’Allah Dimanche (2001) par Yamina Benguigui raconte l’histoire de Zouina et son déménagement d’Algérie en France. Zouina est la femme d’Ahmed, qui avait s’installé en France pour travailler dix ans auparavant. L’intrigue dépeint la lutte de Zouina face aux défis de vivre dans un nouveau pays, sans sa famille et avec un mari qu’elle connaît à peine. L’histoire se déroule dans les années 70, quelques années après la guerre pour l’indépendance d’Algérie, où la loi du « regroupement familial » est établie en France. Pendant ses années, le Mouvement pour la libération des femmes (MLF) a été fondé « [il] se définit comme mouvement autonome, exclusivement par et pour les femmes ». Malheureusement, ce mouvement n’a pas été fait par toutes ou pour toutes les femmes, comme c’est le cas de Zouina. Dans le film, l’émancipation de Zouina se fait grâce à son désir d’être libre. Ni la femme dans sa propre maison (sa belle-mère), ni les femmes françaises et encore moins Malika, la seule autre personne qu’elle connaît dans la même circonstance qu’elle.

Benguigui démontre aux spectateurs les sentiments et l’évolution du personnage de Zouina surtout à travers les plans et mouvements de caméra. Quand on voit Zouina par la première fois, on peut remarquer que la caméra est en mouvement et que son expression est d’incertitude et insécurité. Pendant les moments de détresse, comme quand elle est agressée par son mari, le mouvement de caméra est chaotique et donne un effet presque nauséeux aux spectateurs, en imitant les possibles sentiments de Zouina durant ce moment-là. À la fin, on a un gros plan sur le visage de Zouina, et pour la première fois, la camera est immobile, se concentrant sur son visage avec calme et tranquillité. C’est à ce moment que nous, les spectateurs, comprenons que Zouina s’est émancipée et retrouvée un peu de son autonomie, celle qu’elle déjà avait en Algérie. Le déplacement causé par la nouvelle loi du regroupement familial peut sembler une chose positive, mais ce n’est pas toujours le cas.

Inch’Allah Dimanche met aussi en avant la question de la supériorité française sur les immigrés, en particulier les non-européens. L’ignorance du gouvernement et des citoyens français est représentée tout au long du film. Le gouvernement pense que la meilleure voie de résoudre un problème ou corriger une erreur passée est de le cacher sous une loi qui semble positive en surface, mais qui ne profitera pas nécessairement à leur public cible. Zouina nous démontre que son « regroupement » n’avait rien de positive. Elle a été forcée de quitter sa famille et sa vie en Algérie pour se réunir avec son mari, pratiquement à l’étranger. Zouina est un exemple de l’effet de l’ignorance gouvernementale sur ses citoyens immigrés.

Dans le film les Français sont aussi complètement inconscients de la culture et coutume des algériens. Les Donzes (bien sûr) et même Nicole ne comprennent rien de ce que si passe avec Zouina, sa famille, et son style de vivre. Dans les interactions entre Nicole et Zouina, la réalisatrice nous montre qu’il n’y a pas un rapport direct entre les deux. Nicole essaie de montrer sa compréhension de ses propres expériences dans ses relations passées, sans prendre en compte le contexte culturel et religieux qui la différencie de Zouina. Zouina, d’autre part, comprend que personne ne peut vraiment l’aider à cause de leur ignorance et se rend compte qu’elle a besoin de s’émanciper elle-même.

Inch ‘Allah Dimanche: l’isolement d’une femme Algérienne en France

par Hannah

Dans le film Inch ‘Allah Dimanche, nous voyons une femme qui est confrontée à de nombreux défis dans sa nouvelle vie. Forcée de quitter son pays d’origine et sa mère, elle s’installe en France avec ses enfants et sa bellemère pour rencontrer son mari et rester avec lui. L’un des thèmes de ce film et un des plus grands défis de Zouina est la solitude. Pendant les jours, elle est forcée de rester à la maison avec sa bellemère émotionnellement abusive, puis d’être avec son mari physiquement violent la nuit. Ses enfants sont jeunes et ne comprennent pas la situation dans laquelle se trouve Zouina. Zouina a constamment l’impression qu’elle n’a personne dans sa vie qui se tourner pour obtenir de l’aide.

En raison de cette solitude, Zouina commence à essayer detrouver des moyens de rendre les jours seuls moins douloureux. Elle commence à marcher jusqu’au supermarché tous les jours pour sortir de la maison. et elle essaie même de se lier d’amitié avec sa voisine, Nicole. Nicole est le seul personnage rachetable dans tout ce film. Sa gentillesse est boule de roues, et Zouina se retrouve à repousser Nicole parce qu’elle a peur de ce que sa bellemère et son mari lui feront.

Zouina tente de s’enfuir plus d’une fois, de s’éloigner de sa vie de solitude et d’abus. Elle tente d’emmener ses enfants avec elle, mais elle doit toujours revenir à la maison de son mari à cause de quelque chose qui a mal tourné. Chaque fois qu’elle revient, elle est confrontée à encore plus d’abus, ce qui la laisse se sentir plus isolée qu’avant. Un autre personnage qui semble être un phare de lumière pour Zouina est le chauffeur de bus. Tout au long du film, ils ne parlent jamais, mais ils s’arrêtent toujours et se fixent quand il passe chez elle. Ce n’est pas un intérêt romantique, c’est unrappel à Zouina qu’il ya une vie meilleure en dehors de sa maison horrible.

Sa vie solitaire à l’intérieur de sa maison n’est pas tout ce qui fait que Zouina se sent seule, elle se sent très isolée parce qu’elle ne connaît pas une autre famille Algérienne, et elle veut que les gens passent des vacances avec. Une fois qu’elle apprend qu’une autre famille algérienne vit près d’elle, elle part en voyage pour les retrouver, mais a beaucoup de mal. Elle trouve enfin la famille et ce n’est pas du tout ce à quoielle s’attendait. La femme est froide et jugement envers Zouina, et elle ne se sent pas la bienvenue du tout. Elle demande à passer des vacances spéciales avec eux, mais elle est rejetée et blessée. La faire quitter leur maison avec ses enfants, pour retourner une fois de plus à son mari.

Le film se termine avec Zouina et ses enfants prenant le bus de retour à sa maison, où elle rencontre enfin et parle avec le chauffeur de bus. C’est l’une des premières fois que nous la voyons véritablement sourire dans tout le film. Elle n’est pas confinée chez elle et elle a l’impression de pouvoir parler librement avec lui. Elle se sent enfin un peu moins seule.